par
Félix BLUME
Etudiants : 400 euros
Salariés sans prise en charge : 600 euros
Formation continue : 1 400 euros
Financement possible par l'AFDAS, par UNIFORMATION, ou dans le cadre
d'un CIF
Nb maximum de particiapnts : 6
Durée : 5 jours (35h)
Dates :
22-26 mai 2018


// Public
Ce nouveau stage s’adresse à tous ceux qui, professionnellement
ou non, pratiquent le son comme moyen d'expression - en lien ou non
avec l'image - et souhaitent utiliser les techniques de capture du son
de manière créative. N.B. Il s'adresse aux résidents
de France et d'ailleurs, à l'exclusion des ressortissants de
la communauté française de Belgique, auxquels une autre
session à Bruxelles est dédiée par l'ACSR..
// Pré requis :
Avoir entamé un travail personnel avec le son. Avoir déjà
enregistré des sons avec un enregistreur (de n'importe quel type).
Avoir déjà utilisé un logiciel de montage (son
ou image). Envoyer une candidature avec lettre de motivation (10 lignes
minimum) et matériel connu/possédé (si c'est le
cas).
// Enjeux
:
L'objectif de ce stage est de répondre à la demande de
plus en plus pressante de la part de compositeurs, réalisateurs,
auteurs, vidéastes, anthropologues, et chercheurs en sciences
sociales de s'approprier les techniques et la culture sonore du "Field
Recording" (enregistrements de terrain)
// Contenu :
Durant 5 jours intensifs, mêlant repérages et prises de
son sur le terrain, montage, agencement de séquences, et mixage, le
stage proposera d'aborder le paysage sonore à l'aune des pratiques
et des recherches les plus actuelles. Il envisagera le son comme
matière à sculpter, apte à décrire un espace,
un lieu, une personne, une idée, un voyage physique ou mental…
Il invitera à s’éloigner du réalisme
(si la réalité existe) pour traduire en son une expérience
ou une sensation. A repenser le point d’écoute et
le point de vue. À s'attarder sur la valeur temporelle
du son, offrant la possibilité d’une construction, d'une narration ou
d'une progression. A donner des pistes à l’auditeur
afin qu'il puisse bâtir mentalement sa propre histoire, en lui
laissant le plaisir de l’interpréter. A s'exprimer avec
éloquence et précision, tout en s’éloignant
des mots, cherchant dans chaque son sa part d’information, de
mémoire, de rêve, de prise de position ou de signification politique.
A aborder l’écoute comme support d'observation et
de connaissance sensible, à travers un travail collectif qui
aura Arles pour cadre : ses monuments, ses jardins, ses rues et espaces
publics, en explorant un site, un concept, ou une thématique…
à définir ensemble.
// Déroulé
:
Durant les 5 jours seront abordés et mis en pratique :-
l'écoute in situ
- l'écoute de plusieurs pièces et références
sonores
- la définition d'un projet sonore collectif
- la prise de son avec ses différentes techniques, comme pilier
du travail sonore
- le montage son et la construction sonore
- le mixage et la réalisation
finale d'un travail sonore collectif réunissant des contributions
individuelles.
// Contenu
détaillé :
Présentation des participants, de l'atelier,
des attentes de chacun...
Techniques de prise de son et microphones : mono/stéréo,
binaural, stéréo XY, stéréo AB Ortf, stéréo
MS, stéréo AB Omnidirectionnel, surround double-MS.
Exercices : enregistrements des mêmes sons avec
différents micros (ambiance fixe, suivi d'une action, gros plan
sonore et plan lointain) puis écoute comparative des différentes
configurations.
Notions de paysage sonore, écoute d'exemples
et de pièces sonores, définition et contre-définition,
limite du terme.
Notions de "mapping sonore". Références
: Raymond Murray Schafer, Pierre SChaeffer, Pierre Henry, Luc Ferrari,
Chris Watson, Barry Truax, Andréas Bick, Joaquin Cofreces, Yannick
Dauby, Nicolas Perret, Walther Ruttmann, etc
Exercice commun de création sonore (tout au
long des 5 jours) :
- faire la connaissance d'un espace, chercher ensemble à penser
le discours.
- définir une
liste d'éléments et penser quand les enregistrer et comment.
- étudier comment "fictionnaliser" certains éléments
du réel, comment retranscrire au mieux une "sensation sonore"
- prise de son (en groupe) et écoute commune
- choix des sons à utiliser
- construction (en groupe) de séquences autonomes
- structuration de la pièce sonore, confrontation avec l'idée
de départ
- mixage final
- export et finalisation, mise en ligne, séance d'écoute
en public et échange avec le public présent.
// Matériel :
Le studio comprendra : un enregsitreur numérique
et 1 station de montage Mac ou PC équipée en Pro-tools
et Reaper, par stagiaire. Une bonne écoute stéréophonique
Cabasse. Une surface de contrôle. Un large panel de micros de
prise de son extérieure. Les participants qui en possèdent
sont néanmoins invités à apporter leurs équipements
personnels lesquels pourront être stockés en toute sécurité.
// L’intervenant
Né en 1984, Félix Blume est
preneur de son pour le cinéma, et partage sa vie entre l'Europe
et le Mexique. Il a d'abord fait des études d’ingénieur
du son à Toulouse puis à l’INSAS à Bruxelles.
A son actif : de nombreuses collaborations avec des réalisateurs
de documentaires et de fictions. Mais aussi un travail sonore personnel
dont la qualité n'a échappé à personne,
et lui a valu en 2015 le Prix Découvertes Pierre Schaeffer
au sein du concours Phonurgia Nova, avec "Los Gritos de Mexico" .
A chacun de ses voyages, il réalise des prises de son
qu’il partage sur Freesound ou Soundcloud. A partir de ces
enregistrements, il élabore des créations sonores, diffusées
sur Arte Radio (Fr), Phaune Radio (Fr), Radio Grenouille (Fr), Kunstradio
(Au).
Liens
à visiter : http://www.felixblume.com
et http://soundcloud.com/felixblume.
Information
et inscriptions : 06 09 64 65 39
info(at)phonurgia.org